MARC L’EVANGILE UN TEMOIGNAGE

Marion Combes comédienne et chanteuse présente le spectacle "Marc l'Evangile un témoignage"

Chapelle Royale de Rodez, dimanche 21 septembre à 17h

MARC : UN TEMOIGNAGE

Marion Combes :

Formée en danse, théâtre et chant, Marion débute très tôt son activité professionnelle. Alors qu’elle a grandi dans un milieu athée militant, la lecture de la Bible la conduit à s’orienter vers une démarche de Foi dans son métier. Pendant 30 ans, avec Alain son époux, auteur, comédien et metteur en scène, elle parcourt l’Europe francophone avec des mises en scène de textes bibliques ponctués de chants du pourtour méditerranéen (« Marc : l’Evangile », « le Cantique des Cantiques », « les psaumes de David »…) En parallèle avec son travail de comédienne-chanteuse, elle mène des ateliers de théâtre, d’expression orale et de technique vocale.

La forme du spectacle « Marc : un témoignage » :

Marion Combes côtoie le texte de l’Evangile de Marc depuis 35 ans. Après avoir joué en duo avec son époux Alain, elle porte maintenant ce texte en solo en tant que conteuse-témoin. Car tout en étant parfaitement respectueuse du texte, elle y apporte ses gestes, ses silences ses regards et parfois une parole personnelle. Ainsi, de façon poétique elle témoigne de sa relation à certains textes qui l’accompagnent depuis tant d’années. Sans artifice ni « truc » l’Evangile nous apparaît limpide. Loin des images pieuses, c’est à une rencontre renouvelée avec le texte que le spectateur est convié.

Des chants sacrés d’Orient ponctuent le spectacle. Les paroles en hébreu ou en araméen sur des mélodies anciennes nous plongent dans les racines sémitiques de l’Evangile.

Le contenu :

Commencement, vocation des disciples, guérison du lépreux, vocation de Lévi, repas chez Lévi, inquiétude d’Hérode, Jésus demande : »qui dites-vous que je suis ? », l’homme à l’enfant qui a un esprit mauvais, annonce de la mort de Jésus, recevoir Jésus, le jeune homme riche, l’aveugle Bartimée, les marchands du temple, l’impôt à César, la résurrection des morts, le premier des commandements, la Passion et la Résurrection.

DUREE DU SPECTACLE: 1 heure.

EXTRAITS DE PRESSE

« Le spectateur n’est plus au spectacle, il est impliqué, il est sur la scène … Il se dit : c’est bien de moi qu’il s’agit ! Ce lépreux marginalisé, cet homme dont les yeux ne fonctionnent plus, cet homme assailli par la mort déjà présente dans sa vie, ce râleur qui ne dissimule pas son hostilité, ce disciple qui ne comprend rien… Voilà que c’est moi ! … La Bonne Nouvelle est là, surprenante, palpitante, enthousiasmante… Bouleversé, je l’ai été dix fois, vingt fois au cours de cette soirée »

« C’est une performance d’acteurs qu’il convient de saluer, qui prouve que le vrai théâtre n’a pas besoin d’effets factices, pourvu que l’on ait quelque chose à dire, ou à donner… Jamais ennuyeux, sans temps morts, et pourtant respectant les rythmes rapides ou lents propres au récit dans lequel on rentre avec joie… Ce spectacle a trouvé le ton juste avec une sobriété de gestes remarquables…De ce récit l’on sort tout Imprégné de la force de la parole de l’Evangile, qui manifestement, a passé la rampe et imprégné le spectateur. »

« Dans ce spectacle, il ne s’agit nullement de broder artistiquement autour d’un thème sacré placé sous des éclairages racoleurs, habillé de magnificences exagérées, modernisé par des clins d’oeils appuyés à l’actualité… Rien que le texte, présenté sans fioritures. Un mouvement, des regards, soulignent les paroles. Les gestes sont discrets, servant non à illustrer mais à expliquer, prolonger le texte. Faire le choix de cette sobriété, c’est sur un plan plus haut coïncider avec la vie de pauvreté dont Jésus a fait preuve. C’est entrer dans le paradoxe d’un Messie triomphant et crucifié. A l’époque où l’audimat et les gros salaires règlent la vie de nos passagères « stars », l’humilité de Jésus refusant la réussite matérielle fait scandale, mais aussi peut susciter des vocations, des changements de vie. »

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